Rome: manif pour la liberté de la presse
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Quelques milliers de personnes ont manifesté à Rome contre un projet de loi du gouvernement de Silvio Berlusconi (droite) limitant les écoutes téléphoniques et leur publication. Derrière panneaux, banderoles et affiches "non à la loi baillon", des dizaines d'associations, ainsi que des responsables politiques de l'opposition, comme l'ex-juge anti corruption Antonio di Pietro, et de nombreux journalistes s'étaient rassemblés Piazza Navona, au coeur de la capitale italienne.
"Nous avons le droit d'avoir une presse sans censure", a déclaré le secrétaire général du syndicat national italien des journalistes (Fnsi), Franco Siddi.
Des adhérents du mouvement "valigia blu" (valise bleue) pour la "dignité des journalistes" vêtus de pancartes en carton "la loi-bâillon nie aux citoyens le droit d'être informés", ont distribué des post-it jaunes à tous les manifestants.
Le 11 juin, le quotidien de gauche italien "La Repubblica" avait présenté une première page complètement blanche où figurait seulement un petit post-it affirmant "la loi-bâillon nie aux citoyens le droit d'être informés". Depuis ce post-it figure tous les jours en une du quotidien.
"Le respect de la vie privée concerne uniquement ceux qui sont au pouvoir", a déclaré Matteo Bottecchia, militant de "Valigia Blu", tandis qu'une manifestante venue de Livorno (Toscane) déclarait : "Moi je veux être sur écoute, parce que si je le suis je n'ai rien à me reprocher".
Le texte adopté en commission sénatoriale, qui doit être présenté à l'assemblée le 29 juillet, prévoit jusqu'à deux mois de prison et une amende pouvant atteindre 464.700 euros pour les éditeurs de journaux et médias audiovisuels diffusant des écoutes ou des enregistrements audio et vidéo pendant une enquête judiciaire.
M. Berlusconi défend ce texte au nom du respect de la vie privée et des droits de la défense.